Dans un contexte difficile et des délais de commandes et livraisons des véhicules qui s’allongent; la LLD continue à bien se porter… pour l’instant !
Décidément les loueurs ont du boulot, entre les véhicules qui tardent à être livrés, (plus d’un an sur certains modèles), l’accompagnement des clients dans la transition énergétique qui ne peut se faire correctement, le nombre encore important de véhicules Diesel dans les parcs et des gestionnaires qui préfèrent s’y engager doucement mais sûrement en passant de ce « foutu gazole » à l’essence pour commencer, puis à l’hybride rechargeable et enfin à l’électrique uniquement pour certains usages spécifiques (sujet sur lequel nous les trouvons sages et leur donnons raison)… Car en effet, certains pays, avec l’Allemagne en tête refusent sagement la course vers le tout électrique, pour tout le monde et dans tous les cas d’usage au profit d’autres énergies qu’il convient de mettre en place également; à savoir l’hydrogène (pour innerver une pile à combustible, ou directement dans les cylindres d’un moteur thermique classique), tous les e-fuels (ou carburants de synthèse qui permettent d’alimenter des moteurs Diesel, essence ou d’avions, y compris des turbines, des bateaux, etc. Mais nous dépassons là les limites « actuelles” du terrain de jeu des loueurs de longue durée, nécessairement recentrés sur la location de véhicules, Covid oblige, et délaissant donc les nouvelles formes de mobilité que sont l’auto partage et le covoiturage…
Des chiffres et
des commentaires…
En janvier 2022, les 34 675 immatriculations LLD représentent 28 % du marché automobile, alors qu’elles s’établissaient au niveau singulièrement bas de 25,6 % en janvier de l’année précédente. Comparaison qui en soi, ne signifie pas grand-chose puis en plein année Covid. Pour bien estimer, il faudrait en fait le faire avec l’année 2019… (Avis au prochain flash info !).
– Perturbé par des délais de livraison importants, le marché dans son ensemble recule de 19,1%.
– Sous l’effet des règlementations, la part du Diesel chute à 44 % des immatriculations, contre 54,2 % en janvier 2021. Cette tendance dans le renouvellement des parcs profite aux véhicules à essence, qui constituent 27,3 % des véhicules nouvellement immatriculés contre 26,4 % en 2021. Les véhicules fonctionnant aux énergies alternatives (GPL, GNV, bioGNV, etc.) stagnaient à un niveau très faible il y un an (0,4 % en janvier 2021). Leur volume est dès lors multiplié par 3, s’élevant ainsi à 1,3 % des immatriculations LLD. Cette hausse tient essentiellement à la croissance des véhicules à bicarburation ‘‘essence-GPL’’ et ‘‘superéthanol-électricité (non rechargeable, pour l’instant mais des modèles arrivent…)’’. Enfin, on peut remarquer que près d’un véhicule sur sept financé en LLD est électrique ou hybride rechargeable.
Finissons sur quelques infos données à l’occasion de la conférence de presse des loueurs en ce début d’année 2022. Il en ressort que l’allongement des délais de livraisons font qu’il devient intéressant pour certains de louer désormais des V.O., voire d’industrialiser et reformuler de nouveaux contrats en ce sens. Idem également pour la 2e vie des VE (Véhicules électriques dont, en gros, seules les batteries s’usent). Quant à la gestion de flottes “classique”, rien de bien nouveau si ce n’est sur une plus grande souplesse encore des contrats, plus flexibles que jamais, voire à l’extrême chez certains qui n’imposent plus de limite par la durée et/ou le kilométrage… Soit la vraie LLD-Liberté !
– Source : Sesamlld – Dataneo.