Le Parlement européen a validé en début d’été, l’inclusion du nucléaire et du gaz fossile dans la taxonomie verte…
Une majorité d’eurodéputés a en effet approuvé, en session plénière, l’inclusion du gaz et de l’énergie nucléaire en tant qu’énergies de transition dans la taxonomie des investissements verts. Un vote serré, marqué par le clivage politique gauche-droite. Réunis en plénière, à Strasbourg, les eurodéputés se sont prononcés en faveur de l’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie verte. Un classement qui détermine les activités considérées comme “durables” et vers lesquelles les investissements seront orientés. Une majorité absolue de 353 députés était requise, mais n’a pas été atteinte pour bloquer le projet d’acte présenté, en février 2022, par la Commission européenne…
En fait ce que Verts-Foncés et autres extrémistes de tout poil ont sciemment omis de comprendre, c’est le terme “énergies de transition” qu’ils doivent confondre avec durable… Et pourtant ils sont les premiers à défendre la transition écologique et énergétique…
Transitoire, ils ont dit !
Donc le gaz est transitoire en attendant une production suffisante de bio-gaz et le nucléaire est indispensable à notre indépendance (l’Allemagne, réfléchit beaucoup en ce moment, notamment a non fermeture de ses trois centrales…). Ne pouvant pas compter uniquement sur le solaire (en question quand il recouvre des hectares, à l’instar des biocarburants quand ils l’emportent sur l’alimentation…), encore moins sur l’éolien terrestre et ses mégastructures très justement controversées; le nucléaire, qu’il convient de renouveler avec des réacteurs plus modernes, moins puissants et alimentés en partie par les déchets de La Hague (programme Astrid…), est bien devenu indispensable. Manquent tout de même quelques nouveaux barrages et tout un parc d’hydroliennes fluviales comme de rivières, une solution trop peu exploitée. Malheureusement certains États : Autriche et Luxembourg – entre autres paradis fiscal…- opposés au texte, ont menacé de poursuivre la Commission en justice devant la CJUE (Cour de justice de l’Union européenne).