Un contournement prolongé du canal de Suez risque de déclencher une nouvelle crise de la chaîne d’approvisionnement !
Normalement les mois de janvier et février sont des périodes calmes pour le transport maritime, mais si les attaques en mer à l’approche de la Mer Rouge se poursuivent jusqu’en mars, le commerce international risque de revivre les perturbations de la crise de COVID-19. En déroutant leurs navires vers le cap de Bonne-Espérance, les principaux transporteurs de fret doivent effectuer près de 6 500 km supplémentaires, soit ajouter sept à dix jours au trajet habituel entre l’Europe
et l’Asie. Selon les estimations, cette distance supplémentaire pourrait réduire la capacité de transport maritime de 700 000 à 1,9 million de conteneurs standard. Cela génère de nombreux surcoûts, notamment jusqu’à un million de dollars de carburant pour chaque trajet aller-retour, faisant grimper en flèche les tarifs d’expédition. Cela crée également d’autant plus de pollution tant que le carburant de ces cargos sera du fuel lourd !
• Source : Équipes du Groupe de la Banque mondiale.