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Milan l’industrieuse à mobilité verte.

Milan Go Green & Blu.
Un réseau de lignes de bus 100 % électriques qui dessert les boulevards circulaires, et ce symbole de la construction vertes des tours Bosco Verticale du quartier de la Porta Nuova/ conçu par l’architecte Stefano Boerri et ses équipes d’horticulteurs et botanistes. Le tournant de la transition est enclenché dans la Capitale Lombarde qui fait partie des 40 « Smart Cities » engagées dans la transition durable. Ce sont 473 millions d'euros qui sont investis pour les infrastructures et les déplacements dans le nord de l’Italie, en prévision des prochains Jeux Olympiques d'Hiver Milan-Cortina en 2026.

La ville s’est dotée d’une nouvelle ligne de métro, la M Quatro Blu, aux rames à conduction automatiques creusées en profondeur comme les lignes récentes du réseau ferré du Grand Paris.

Les travaux à Milan ont débuté en 2013, le réseau couvrant plus de 15 km a été inauguré le 12 octobre dernier. Ce réseau croise les lignes M1-rosso, M2-verde et M3-giallo, rappel des couleurs histoire de défroisser son italien, soit plus de 115 km de réseau en tout pour la population de la capitale lombarde, qui marque une extension de 34 % du réseau souterrain. « L’ouverture du nouveau métro marque une avancée fondamentale pour notre ville, également dans la perspective d’une mobilité plus moderne et durable », a déclaré le 12 octobre la conseillère à la mobilité Arianna Censi, alors qu’une fête et des événements culturels se tenaient dans les nouvelles stations des quartiers traversés. . 

Des bus 100 % électriques…

Avec Un réseau de lignes de bus 100 % électriques qui dessert les boulevards circulaires, tandis que des trams dernier cri ou des réutilisations de plus anciennes lignes aux crissements de roues crispantes et historiques des rames en bois huilés continuent d’assurer les connexions dans la ville historique. La circulation automobile est sévèrement réglementée par des macarons de circulation ou des créneaux réservés aux plaques d’immatriculation paires ou impaires, en fonction des journées aux forts pics de pollution notamment avec la Zone Area C où un coût de péage journalier de 22,50 € est appliqué est où seuls les véhicules les moins polluants peuvent circuler. Un service de vélo municipal, BikeMi qui s’ajoute à d’autres acteurs privés et à des trottinettes, services que l’on peut également retrouver dans la majorité des hôtels.
Avec 473 millions d’euros investis pour les infrastructures et les déplacements en prévision des prochains Jeux Olympiques d’Hiver, la ville de Milan accélère les travaux et construction de nouveaux quartiers, comme l’extension du Allianz Cloud, un nouveau stade le SIro et en symbole de verdissement avec la construction des tours Bosco Verticale conçu par l’architecte Stefano Boerri et des équipes de d’horticulteurs et botanistes du quartier Porta Nuova. Cette ligne M4, ainsi que la M5 en extension, permettent d’alléger le trafic de plus de 180 000 véhicules par an et de réduire la charge de CO2 sur toute la partie de son tracé urbain, notamment dans la partie ouest de la ville traversant depuis Linate jusqu’à San Cristoforo.

Nouveau Métro…

Le nouveau Métro fonctionne entièrement sans conducteur. Il circule depuis les salles de contrôle de San Cristoforo auu siège d’ATM, intégrée aux autres lignes de métro, les trains en mouvement sont gérés, garantissant une fréquence élevée, une plus grande efficacité et sécurité grâce à des technologies avancées pour une flotte de 47 trains sans conducteur, chacun d’une capacité maximale de 600 personnes, la ligne est capable de transporter 24 000 passagers par heure, dans chaque sens, jusqu’à 86 millions de personnes par an et une fréquence de pointe d’un train tous les 90 secondes. 

Les études réalisées sur la capacité de transport du nouveau métro indiquent qu’il réduira les déplacements en voiture dans la ville, une estimation de 3,7 millions de trajets en moins effectués. Cela représentera 10 310 tonnes de CO₂ évitées chaque année. De plus, ce sera la première ligne de métro d’Italie entièrement automatisés grâce aux infrastructures numériques d’INWIT. Le coût total du projet a été révisé à 1 958 473 euros, avec un coût au kilomètre de 128 millions d’euros : « Largement en dessous de la moyenne de 141 millions par kilomètre des coûts de construction des métros de Rome, Helsinki, Berlin, Londres, Paris, Barcelone et Thessalonique », précise la Municipalité.