La LLD représente 62 % du marché des flottes au premier trimestre 2019 contre 63,4 % l’année précédente.
S’il est bien une statistique non sujette à caution lorsque l’on traite du marché des véhicules d’entreprises, c’est bien celui du marché global… C’est ainsi que le marché des véhicules légers reprend sa croissance avec +0,21 % d’immatriculations au 1er trimestre 2019 par rapport au 1er trimestre 2018. Le nombre de véhicules immatriculés par les particuliers diminue de 4,51 % par rapport au T1* 2018 au profit du marché des sociétés qui lui, progresse de 3,52 % par rapport au T1 2018 pour représenter 60,35 % du marché total des véhicules légers.
* T1 : 1er trimestre.
Les VP stagnent,
Les VUL progressent !
Le marché des véhicules particuliers (VP) a enregistré 0,62 % d’immatriculations de moins par rapport au T1 2018, mais 8,32 % d’immatriculations en plus qu’au dernier trimestre 2018 (on se console comme l’on peut !). Les immatriculations tactiques des VP (véhicules de démonstration et ventes à collaborateurs…) augmentent (+4,13 % comparé à T1 2018) contrairement à la tendance du marché des VP. Le marché des sociétés VP se porte bien, avec une croissance de 3,37 % par rapport au T1 2018. Le marché des véhicules utilitaires légers enregistre lui, 4,17 % d’immatriculations supplémentaires (comparé au T1 2018) et s’établit à 121 646 immatriculations au T1 2019. Les flottes d’entreprise VUL (hors LCD, immatriculations tactiques et véhicules de démonstration constructeurs) augmentent de 6,79 % par rapport au T1 2018 et comptabilisent 93 788 immatriculations soit 77,1 % du marché selon Datanéo, prestataire du syndicat des loueurs.
Nouvelles énergies,
on progresse lentement mais sûrement !
Le marché des véhicules légers aux énergies alternatives progresse plus rapidement que le marché thermique. Le marché des VL électriques augmente de 35,39 % (comparé au T1 2018) pour représenter 1,86 % du marché global (contre 1,38 % au T1 2018) du fait de l’essor des VP électriques (+44,45 % comparé au T1 2018). Quant aux hybrides et hybrides non-rechargeables, ils représentent 4,86 % du global et enregistrent un taux de croissance de 6 % par rapport au T1 2018, en baisse par rapport aux trimestres précédents, qui eux ont enregistré des taux de croissance à deux chiffres (22,4 % de croissance au T4 2018 par rapport au T4 2017).
LLD, bilan mitigé !
Les immatriculations des VP en LLD demeurent au dessus de 110 milliers d’unités pour ce premier trimestre, en hausse de +0,5% (vs T1 2018). Les immatriculations de VUL affichent quant à elles une croissance de 2,9 % au T1 2019. Après les immatriculations, le parc roulant maintenant et c’est là que se distingue le Fleet management qui reste stable par rapport à celui des trimestres précédents, (+3 % par rapport au T4 2018). Il compte à présent 439 251 véhicules. Globalement le parc LLD + Fleet représenterait ainsi 1 825 160 véhicules en circulation (VP+VU+VS + Fleet ) au T1 2019, contre 1 717 052 au T1 2018, soit +6,3 % d’augmentation.
Comme sur le marché global, les immatriculations de véhicules diesel dans les parcs de voitures en LLD diminuent tandis que celles des véhicules à essence progressent. 65 % des véhicules légers en LLD immatriculés au mois de mars 2019 étaient encore des véhicules diesel contre 79 % en janvier 2018. À l’inverse, 30 % des véhicules légers en LLD immatriculés étaient à essence en mars 2019 contre 17 % en janvier 2018. Quant à la part des véhicules LLD immatriculés fonctionnant aux énergies alternatives, elle reste relativement stable, mais surtout basse car elle ne représente qu’environ 4 % des immatriculations en mars 2019. C’est beaucoup trop peu et surtout trop lent. Mais que font donc les entreprises ! À ce rythme, le gouvernement risque fort de contraindre les entreprises à des quotas de véhicules propres au sein des entreprises comme c’est déjà le cas pour les collectivités, les organismes publics et le parc de l’État. Enfin, à regarder les tops de ventes des véhicules en LLD, on ne peut que constater l’excellent résultat des véhicules français qui trustent au moins les dix premières places en VP et les huit premières en VUL (voir illustration). Dieu qu’il est loin le temps où Volkswagen, Fiat et Ford venaient jouer les trouble-fête tant en VUL que parfois en VP !