Face au coronavirus, l’Italie vient d’étendre les mesures d’isolement à tout son territoire, l’Espagne fait de même, la France sui, par secteurs, le Royaume-Uni, par tranches d’âge. Bref, personne ne réfléchit au niveau global européen et finira par fermer ses frontières. Une chose est certaine, un confinement sévère et total pendant 3 semaines à un mois a permis à des pays comme Taïwan ou quelques autres a stopper toute propagation… Comment faire alors pour ne pas stopper toute activité économique ? Rien ne vaut – merci à la fée électrique et électronique – le télétravail. Justement qu’en est-il de cette pratique en Europe en temps ordinaire ?
Eurostat, l’organisme statistique européen, a récemment publié de nouvelles données sur la proportion d’Européens qui travaillent régulièrement à domicile. Dans l’Union européenne, 5,2 % des actifs âgés de 15 à 64 ans exerçaient leur emploi principalement depuis chez eux en 2018. Une proportion qui est restée relativement stable au cours des dix dernières années. C’est aux Pays-Bas que l’on trouve le plus d’actifs qui travaillent à domicile (14 %), suivis de près par la Finlande (13,3 %). En France, cette pratique est plus rare mais reste néanmoins plus répandue que dans les pays voisins. Le travail à domicile concerne 6,6 % des actifs dans l’Hexagone, contre 5 % en Allemagne et autour de 4 % en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni. Ce sont les pays d’Europe de l’Est qui enregistrent les proportions les plus faibles. Travailler à domicile est même complètement marginal en Roumanie et en Bulgarie où cette pratique ne concerne respectivement que 0,4 % et 0,2 % de la population active.
– Source Statista .