Google déclare vouloir passer au zéro carbone en 2030…
Au cours de ses dix premières années d’existence, Google est devenue neutre en carbone. Au cours de la deuxième décennie, Google a été la première entreprise à atteindre une énergie 100 % renouvelable. D’ici 2030, l’entreprise veut être la première à opérer sans carbone… Désormais, Google vise à être la première grande entreprise à atteindre une énergie sans carbone 24h/24 et 7j/7 d’ici 2030. Pour y arriver, la firme recherche de nouvelles technologies de production et de stockage d’énergie sans carbone : « et au fur et à mesure que nous en apprendrons davantage sur les meilleurs moyens de progresser vers notre objectif, nous espérons démontrer qu’un avenir entièrement décarboné est réalisable pour tous… En août, nous avons émis 5,75 milliards de dollars d’obligations durables. Il s’agit de la plus grande émission d’entreprise de son genre. Ces investissements permettront de soutenir plusieurs projets pour un avenir durable – énergie propre, bâtiments verts, transports propres, conception circulaire, logement abordable, équité raciale, réponse COVID-19 et soutien aux petites entreprises… Nous souhaitions produire 5 GW de nouvelle énergie sans carbone dans les régions de fabrication d’ici 2030. L’énergie sans carbone est difficile à trouver dans de nombreuses régions du monde, y compris dans certaines de nos principales régions de production. Pour contribuer au développement de la production d’énergie éolienne, solaire et autre là où elle en a le plus besoin, nous nous appuyons sur notre investissement précédent pour aligner un total de cinq gigawatts au cours des dix prochaines années. C’est plus que toute la capacité solaire disponible dans l’état de l’Arizona aujourd’hui », selon Sundar Pichai, patron d’Alphabet, maison-mère de Google.
… et aider les villes
à en faire autant !
La suppression de ses émissions devrait permettre à d’autres de faire de même. C’est du moins la volonté déclarée de Google qui s’engage à partager la technologie, les méthodes et le financement pour aider les organisations partout dans le monde et opérer ainsi une transition vers des systèmes résilients et surtout sans carbone. Son souhait : aidez plus de 500 villes à réduire d’un gigatonne leurs émissions de carbone par an d’ici 2030, en sachant que la moitié de la population de la Terre vit dans les villes et que 70 % des émissions proviennent de ces mêmes villes : « nous mettons ces données à la disposition de 3 000 villes, les aidant à mesurer, planifier et suivre les progrès de leurs plans d’action pour le climat. Cela leur permet d’aller plus vite vers une meilleure qualité de l’air et de nouveaux emplois verts, avec un objectif de réduction des émissions équivalent au retrait de 200 millions de voitures de la route pendant un an ». Mais cela ne suffit pas, il faut aussi éliminer le carbone qui est déjà dans l’air. Pour cela, la nature nous fournit une excellente solution – les arbres – mais il est essentiel de savoir où, quand et quoi planter pour s’assurer que ceux-ci prospèrent et produisent l’effet escompté [commençons plutôt par éviter d’en couper…]. Google démarre ainsi ses propres reboisements basés sur la science : en Californie, au Texas, en Espagne et en Australie. Autre aspect, c’est le travail commencé sur les bâtiments les plus énergivores, et le refroidissement des data centers grâce à une plate-forme (Industrial Adaptive Controls) gérée et commandée par l’intelligence artificielle pour réaliser des économies d’énergie à l’échelle mondiale. Là comme ailleurs, Google s’engage à mettre ces solutions à la disposition des plus grandes entreprises industrielles et des fournisseurs de logiciels de gestion des bâtiments. Reste juste à savoir à quel “vil” prix ces prestations seront-elles disponibles et fournies ? À suivre !
– Source Alphabet – Google.