Hyundai affiche d’importantes ambitions sur le marché des véhicules électriques à l’heure où le marché automobile est en pleine mutation et se rétracte…
Si quelques modèles de la marque reposeront sur l’ancienne plateforme e-GMP qui a été initiée par la Ioniq 5, les prochains bénéficieront de la nouvelle architecture commune IMA (Integrated Modular Architecture) qui devrait être un modèle de standardisation. Cette dernière devrait être lancée en 2025. Et ces véhicules verront le jour dans de nouvelles usines construites uniquement pour la production électrique. Deux logos seront ainsi apposés dur les modèles : Hyundai sur la majorité des véhicules électriques qui seront lancés au cours des huit prochaines années, et Genesis qui va tendre vers le 100 % électrique d’ici à 2025. Du coup, parmi les objectifs annoncés pour 2030, figure la volonté de s’attribuer pas moins de 7 % du marché mondial des véhicules électriques.; soit selon le calcul du constructeur, pas moins de 1,87 million d’unités (2030), et déjà 560 000 unités dès 2025.
Amélioration des batteries
et meilleures gestion des cellules
Si la famille lithium-ion des batteries sera toujours utilisée, celles destinées aux futurs véhicules bénéficieront de la technologie Cell-to-Pack (CTP) permettant l’intégration des cellules sans avoir besoin de la présence d’un module intermédiaire. Les principaux points forts en sont une conception plus simple et une réduction du poids de la voiture, avec des coûts dit-on optimisés. Quant à l’assemblage des moteurs, il se fera grâce à 5 blocs différents toujours conçus autour de la plateforme IMA.
Du côté de l’informatique, Hyundai avance également vers toujours plus d’autonomie. Aussi, pour faciliter la conduite autonome, le constructeur va-t-il investir pas loin de 12 milliards d’euros. Une partie de ces fonds servira également à développer toute la partie connectivité qui rime généralement avec la plus d’autonomie. Et d’ici à la fin de l’année, tous les modèles lancés embarqueront une technologie permettant les mises à jour à distance (OTA-over the air…)
Il n’y a donc plus qu’à, comme l’on dit… Plus qu’à convaincre les automobilistes, notamment européens, à faire l’acquisition de modèles encore plus sophistiqués, électriques et chers, ce qui n’est pas trop la tendance actuelle. Plus qu’à convaincre les automobilistes du bien fondé de l’autonomie pour leurs véhicules. Or, indépendamment de l’effet “toujours plus geek”, nous n’en voyons pas spécialement l’intérêt, excepté pour le transport public de personnes, ce que font parfaitement les navettes, par exemple.Pour les véhicules particuliers, c’est une autre paire de manches !