L’ARNAQUE DE LA VOITURE PROPRE, par Nicolas Meunier.

Les bonnes questions à se poser grâce à Nicolas Meunier, ingénieur ESTACA de formation et journaliste automobile !

Comme il est précisé au début de l’ouvrage comme sur la quatrième de couverture, la voiture propre, même électrique n’est que pur fantasme et n’existe donc pas  ! Qui plus est, la prise en compte de sa fabrication comme de celle de sa batterie (et sans compter sur son recyclage) est une énorme gabegie minière… Grosse émettrice de gaz à effet de serre, la construction des voitures électriques consomme aussi une très grande quantité de métaux : lithium, aluminium, cuivre, cobalt… Le boom annoncé de la production de « véhicules dits propres  » réjouit le secteur minier, l’un des plus pollueurs au monde, et promet un enfer aux populations des régions riches de ces matières premières. Acheter une voiture électrique aujourd’hui, c’est comme acheter un magnétoscope juste avant l’arrivée des DVD car entre obsolescence programmée et évolution extrêmement rapide de la technologie, les modèles électriques sont quasiment dépassés d’une année sur l’autre, faisant par là chuter d’autant leur valeur résiduelle… Alors que logiquement l’on devrait garder le plus longtemps possible son véhicule qui en est de plus en plus capable.

Fausse fée électricité…

Ceci sans compter sur le manque d’homogénéisation des câbles, des puissances, des bornes, des modes de paiement et des tarifs… Rien que cela ! Bref rien n’est simple, homogène et encore totalement fiable. Et l’on voudrait ériger la fée électricité en solution énergétique unique et salvatrice. Ce livre permet de se poser les bonnes questions, met en évidence les bonnes interrogations et apportent même quelques solutions qu’il s’agisse des véhicules et des énergies de demain.
Adhérent prersonnellement à quasiment l’ensemble des réflexions, remarques et conclusions (notamment sur la nécessité de préserver la diversité de la recherche sur les technologies et les énergies en fonction des usages, nous n’émettrons qu’un seul bémol, sur la forme, puisque l’auteur devrait savoir qu’en français l’on n’écrit pas gasoil (du pur british…), mais gazole… Enfin son relecteur-correcteur n’est a priori pas allé au bout du travail puisque persistent quelques coquilles ici ou là. Sinon encore bravo pour cet ouvrage clair et précis à mettre entre toutes les mains sauf bien-sûr dans celles qui conduisent. Sinon, l’ouvrage est disponible dans toutes les librairies et sur toutes les bonnes plateformes… Courez-y !