La couche d’ozone joue un rôle essentiel dans la possibilité de vie sur notre planète. Située dans l’atmosphère, entre 10 et 50 kilomètres au-dessus de nos têtes, elle absorbe la majeure partie des rayonnements ultraviolets du soleil et agit ainsi en écran solaire naturel pour les organismes vivants. À partir des années 1970, l’humanité a émis de grandes quantités de substances appauvrissant la couche d’ozone – principalement des chlorofluorocarbures (CFC), massivement utilisés dans les systèmes de réfrigération, mousses isolantes, bombes aérosols et autres climatiseurs. Cela a conduit à la formation de trous dans la couche d’ozone, en particulier aux pôles de la Terre, exposant les espèces vivantes à des niveaux plus élevés de rayonnements UV et augmentant les risques de cancer de la peau chez l’homme.
Un accord effectif
et efficace !
Après la découverte de ce phénomène dans les années 1980, la communauté internationale s’est réunie pour conclure un accord visant à réduire (et éliminer à terme) les émissions de ces substances nocives pour l’environnement. Ces accords politiques se sont avérés efficaces puisque les émissions mondiales de substances appauvrissant la couche d’ozone ont diminué de plus de 99 % depuis. En réaction, la couche d’ozone a commencé à donner des signes de guérison au début du 21e siècle. Depuis 2000, la couche d’ozone s’est lentement reconstituée, à un rythme de 1 % à 3 % par décennie. D’après les experts de l’ONU, si les politiques actuelles restent en place, la couche d’ozone devrait pouvoir se reformer complètement dans les quatre décennies à venir, le trou d’ozone au-dessus de l’hémisphère sud étant le plus grand et le plus long à résorber.
• Source Statista .