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La voiture et la marche au cœur des déplacements des français !

La voiture et la marche au cœur des déplacements des français !

À 15 jours du lancement d’Ambition France Transports, la conférence nationale dédiée au financement des infrastructures de transports qui débutera le 5 mai à Marseille, le ministre Philippe Tabarot a souhaité évaluer la place des mobilités dans la vie des Français

…Ainsi que leur perception de l’avenir des infrastructures de transports dans notre pays. Dans cette perspective, une enquête d’opinion a été réalisée par Toluna Harris Interactive entre le 9 et le 11 avril 2025. Parmi les principaux enseignements de cette enquête, il ressort que la mobilité est au cœur de la vie des Français; ce qui en soi est loin d’être une découverte, puisque déjà faite il y a déjà plusieurs centaines de milliers d’années… et dont la découverte et formalisation a très certainement coûté moins cher…

Au moins 30 minutes pour un trajet
domicile-travail…

La voiture (ça c’est plus intéressant) et la marche (vive la marche !) apparaissent comme les deux modes de déplacement privilégiés des Français. 88 % des Français déclarent utiliser leur voiture au moins une fois par semaine, 34% les transports collectifs urbains, 26 % le vélo et 13 % le train. Trois Français sur 4 utilisent la marche comme mode de déplacement pour un trajet de plus 10 minutes au moins deux fois par semaine. La place des mobilités est particulièrement importante dans la vie professionnelle des Français : près de 4 actifs sur 10 ont un trajet domicile-travail de plus de 30 minutes, et 1 Français sur 3 a déjà renoncé à une opportunité professionnelle faute de solution de mobilité pour se rendre sur le lieu de travail (ce qui est totalement inadmissible !). Les Français nourrissent en effet des attentes fortes en matière d’investissements dans les infrastructures de transports. Une large majorité des Français estiment qu’il est important d’investir dans les différentes infrastructures de transport à l’avenir (avec des scores de 94 % à 70 % selon les types d’infrastructures). Une majorité de français (53 %) considèrent que la qualité et l’entretien des routes nationales et départementales ne sont pas satisfaisants. Dans ce contexte, ils sont 64 % à estimer « prioritaire » d’investir dans les routes nationales et départementales. Par ailleurs, 48 % estiment que la fiabilité des trains est insatisfaisante, 42 % la juge satisfaisante. Dans ce contexte, 56 % souhaitent que l’on investisse de manière prioritaire dans les voies ferrées. 

De grosses attentes
sur les transports collectifs…

En gros, il faut investir partout ou presque : voies piétonnes (beaucoup trop d’argent consacré aux pistes cyclables goudronnées…), routes départementales, nationales
et puis les voies ferrées.

Tout comme ils sont très nombreux à avoir des attentes fortes s’agissant du développement de l’offre de transports collectifs : 84 % estiment « important » d’investir à l’avenir dans les réseaux de bus, et 82 % dans les réseaux de métro et RER. 85% estiment important le fait de rendre les infrastructures plus respectueuses de l’environnement. Une majorité (52 %) considèrent que le transport de marchandises par train est la priorité numéro 1 pour l’avenir.
Pour l’avenir des autoroutes, les Français se prononcent majoritairement pour un financement par un système de péage.
Les autoroutes sont les infrastructures les plus appréciées par les Français : 67 % d’entre eux se déclarent satisfaits de la qualité et de l’entretien des autoroutes. Une majorité des Français estiment que les autoroutes doivent être financées comme aujourd’hui grâce à un péage payé par les usagers (58 %) plutôt que par une augmentation d’impôts (30 %). Près de 90 % des Français se déclarent favorables à ce que le système d’autoroutes à péage permette de financer l’amélioration de la qualité de service sur les aires d’autoroutes (88 %) et de la sécurité de la circulation sur les autoroutes (87 %). À noter qu’ils sont 78 % à être favorables à ce que les péages puissent financer d’autres réseaux de transports au niveau national, tels que le ferroviaire et j’ajouterai le réseau routier secondaire ! Mais cela n’engage que moi.