Quand la Corse s’électrise avec la Chine !
Aiways, le fournisseur de solutions de mobilité personnelle basé à Shanghai, s’est associée, le 20 mai dernier avec l’entreprise de location de voitures Filippi Auto, qui dirige Hertz Corse, pour l’aider à « électrifier » le parc automobile de la Corse. La start-up chinoise spécialisée dans les véhicules électriques (EV) devrait fournir, dès cet été, quantités d’U5 (les SUV tout électriques de la marque) à Filippi Auto. Hertz* Corse prévoit en effet de passer 70 % de sa flotte en électrique d’ici à 2022.
Pour rappel, l’Aiways U5 est un SUV électrique de 4,68 m de long. Il est commercialisé en Europe auprès des professionnels depuis début mai et, en juin, son carnet de commandes devrait s’ouvrir aux clients privés qui pourront le commander directement sur le site internet du constructeur. Il annonce une autonomie WLTP de 400 km, tirée d’une batterie de 63 kWh (les premiers essais affichent plutôt un peu moins de 350 km d’autonomie…). Le moteur agit sur les seules roues avant, il développe 140 kW (190 ch) et 315 Nm de couple. Son prix exact de commercialisation en france n’est toujours pas connu, mais devait être inférieur à 40 000 € alors que ses concurrents européens avoisinent plutôt le double…Une telle différence de prix qui devrait compenser quelques lacunes en termes d’équipement, de finitions mais également, plus grave, en termes de sécurité puisque Aiways U5 n’a récolté que trois étoiles aux tests EuroNCap 2019. Aiways s’est alors engagé à un certain nombre de modifications notamment sur le temps de réaction des airbags… Mais cela suffira-t-il à rassurer clients et prospects ?
Enfin, des informations plus détaillées concernant le projet “ Electrify Corsica “ seront communiquées courant… juin, notamment le nombre exact de modèles U5 qui viendront s’ajouter à la flotte de Filippi Auto, ainsi que les plans permettant de développer rapidement le réseau de recharge des véhicules électriques sur l’île.
*Pour info : Hertz s’est placé en faillite en Amérique du Nord : États-Unis et Canad; soit 20 000 salariés licenciés.