L’infographie ci-dessus est basée sur les dernières perspectives économiques du Fonds monétaire international, donne un aperçu des économies dont les prévisions des taux de croissance du PIB (qui demeure pour l’instant l’indicateur économique principal…) sont près de deux fois supérieurs, voire plus, à la moyenne mondiale cette année (prévision à 2,8 %). Et c’est une nouvelle fois le Guyana qui devrait signer la plus forte croissance de la planète en 2023, avec une hausse du PIB attendue à plus de 37 %. Ce pays d’Amérique du Sud peuplé d’à peine 800 000 habitants connaît actuellement un boom économique grâce, ironie du sort, au démarrage de nouveaux projets d’exploitation pétrolière.
Deux pays africains complètent le podium mondial attendu pour 2023 : la Libye, avec une croissance du PIB prévue à plus de 17 % (du fait d’une amélioration de la stabilité politique et d’une hausse des exportations, là aussi de pétrole), ainsi que le Sénégal, avec une hausse du PIB attendue à plus de 8 %. Deux pays asiatiques du bloc BRICS figurent également parmi les économies à forte croissance, l’Inde et la Chine, avec des taux de croissance du PIB pour 2023 qui étaient estimés à respectivement 5,9 % et 5,2 % au printemps dernier.
Les Brics ne cessent
de progresser
À la suite du 15e sommet annuel des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui s’est tenu fin août 2023 à Johannesburg, le groupe de cinq grandes économies émergentes a annoncé l’admission de six nouveaux membres dont l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Argentine et les Émirats arabes unis rejoindront officiellement les BRICS le 1er janvier 2024, afin d’accroître le poids économique et politique du « Sud global » sur la scène mondiale, établissant ainsi un véritable contrepoids au G7, qui lui est dominé par les économies occidentales.
Le groupe élargi des BRICS représentera environ 46 % de la population mondiale, 29 % du PIB mondial nominal et 37 % du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat. Ensemble, les six nouveaux membres représenteront environ 10 % du PIB total du bloc, l’Arabie saoudite étant la seule économie à peser au moins 1 000 milliards de dollars parmi les nouveaux venus.
Source : Statista .