L’Arcep annonce la création d’un observatoire des déploiements 5G .
Après les phases d’enchère pour l’attribution de fréquences de la bande 3,4 – 3,8 GHz, l’Arcep (l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) délivre en ce moment les autorisations d’utilisation de fréquences aux opérateurs que sont : Orange (lancement de sa 5G le 18 novembre*), Bouygues Télécom, Free Mobile et SFR. Pour rendre compte de l’avancée des déploiements, l’Arcep annonce la création d’un observatoire dédié aux déploiements de la 5G. Y seront répertoriés :
– le nombre de sites 5G mis en service par opérateur et par type de bandes de fréquences utilisées (bandes 3,5 GHz, bandes basses, bandes intermédiaires) ;
– une cartographie par région du déploiement des sites 5G mis en service par opérateur ;
– le nombre de sites 5G mis en service dans les territoires d’industrie ou en zone de déploiement prioritaire (ZDP) ;
– la part des sites 4G du réseau des opérateurs montés en débit et équipés d’une capacité théorique à 240 Mbit/s (4G+) ;
– une cartographie par région des sites en 4G+.
Cet observatoire permettra d’informer élus et citoyens de l’arrivée de la 5G sur leur territoire. Le premier sera mis en ligne dans la foulée du lancement des premières offres commerciales. Toutes ces données seront disponibles en open data. Début 2021, il sera complété de données inédites sur les déploiements prévisionnels de chaque opérateur. À noter également quedès 2022, au moins 75 % des sites devront bénéficier d’un débit au moins égal à 240 Mbit/s au niveau de chaque site : les opérateurs pouvant proposer ce niveau de performance soit en 5G soit en 4G+. Cette obligation sera progressivement généralisée à tous les sites jusqu’à 2030 et, à cette date, tous les sites devront fournir un service de type 5G.
* Selon 01Net, Orange a testé la 5G dans les zones de Paris, Pau, Lille, Marseille, Douai, Châtillon, Saint-Denis, Villejuif, Lille, Linas, Sophia Antipolis puis sur la ligne de TGV Lyon/Mâcon. Des territoires dans lesquels le réseau est lancé depuis le 18 novembre.
La plate-forme “J’alerte l’Arcep”
s’ouvre à de nouveaux publics
L’Arcep vient également de lancer une nouvelle version de sa plate-forme de signalement “J’alerte l’Arcep”, qui permet à chaque utilisateur d’alerter l’Autorité des dysfonctionnements rencontrés dans ses relations avec les opérateurs fixes, mobiles, internet, postaux. La plate-forme s’ouvre à de nouveaux publics qui pourront alerter le régulateur. Le secteur de la distribution de la presse, que l’Arcep régule depuis octobre 2019, est ainsi intégré à J’alerte l’Arcep. Elle s’ouvre également aux développeurs d’applications, aux opérateurs télécoms et aux associations de consommateurs. La plate-forme d’alerte a vu son parcours de signalement repensé pour fluidifier le dépôt d’une alerte. Enfin, les informations renseignées remontent en temps réel aux services de l’Arcep via un outil interne qui a été complètement repensé, afin de gagner en efficacité. La mise en place de J’alerte l’Arcep s’inscrit dans la démarche de régulation par la donnée, initiée par l’Arcep en 2017.
– Source l’Arcep.