Attention à vos sources, aux chiffres qui sont distribués et commentés ici ou là et même par des boîtes serieuses mais tronquent la réalité du marché…
C’est ainsi que se répartit le marché en octobre 2024 :
– la part des motorisations essence (y compris hybrides non rechargeables) dans les immatriculations de voitures neuves augmente par rapport au mois précédent de 3,2 points; soit à 67,0 %.
– La part des voitures thermiques à essence est en hausse (+ 1,0 point à 27,6 % du marché), de même que celle des voitures hybrides non rechargeables qui s’accroît elle de 2,2 points pour s’établir à 39,3 % des ventes.
– du côté des diesel maintenant, la part des motorisations fonctionnant au gazole (y compris hybrides non rechargeables) augmente de 0,6 point, à 7,3 %, de manière comparable à celle de la motorisation thermique diesel (+ 0,5 point à 6,4 % du marché).
– La part des ventes de voitures électriques décroît fortement de 4,9 points à 15,2 % du marché. La part des ventes de voitures hybrides rechargeables est quant à elle en hausse de 0,7 point à 7,9 % du marché.
La part des ventes de voitures gaz et autres, essentiellement des bicarburations essence-GPL, progresse de 0,4 point à 2,7 % du marché (3 800 unités).
– Enfin, moins bonne nouvelle, les émissions moyennes de CO2 des voitures neuves augmentent de 4,9 grammes pour atteindre les 94,5 g/km, même si les émissions, au niveau global, sont toujours en recul (voir papier sur les émissions de GES). En octobre 2024, la part des voitures qui remplissent les critères d’attribution du bonus écologique en termes de motorisation (électricité, hydrogène ou une combinaison des deux), de poids (masse inférieure à 2,4 tonnes) et de score environnemental recule de 1,3 point à 11,2 %. Quant à la part des voitures soumises au malus écologique, elle augmente de 1,7 point à 42,3 %. Il y a donc bien un écran entre ce que veulent les français et ce que réclame la réglementation et l’on sait très bien où nous mènent les grands, voire les très grands écarts !