La voiture demeure le moyen de déplacement préféré des européens, avec des véhicules de plus en plus récents… Une pratique encore trop solitaire, puisque l’on roule le plus généralement seul à bord de son véhicule. Tour d’horizon européen !
Vinci Autoroutes a profité de la Semaine européenne de la mobilité, pour révéler les résultats de son 2e baromètre de l’auto-solisme, autrement dit le fait de se déplacer seul en voiture qui est encore plus fort en France en 2022, qu’en 2021. Ainsi l’an dernier, sur un million de véhicules analysés, seuls 14,8 % contenaient plus d’une personne. Déjà en 2021, le 1er baromètre de l’auto-solisme montrait que les Français se déplacent très largement seuls dans leur voiture, entre 8h00 et 9h00, pour aller de leur domicile au travail.
Un constat qui demeure en 2022 et s’étend désormais à la tranche horaire 7h00-8h00. Le taux d’auto-solisme est de 87 % entre 7h00 et 8h30 puis commence à décroître à partir de 8h30 pour atteindre 79 % à 10h00. À l’échelle régionale, parmi les 14 sites mesurés, 11 témoignent d’une augmentation de la pratique de l’auto-solisme, parfois très fortement, comme en Île-de-France avec + 9,1 points ou à Toulouse avec + 6 points. Seuls deux sites mesurent une baisse de l’auto-solisme en 2022 par rapport à 2021, mais dans une mesure très faible (-1,4 point à Toulon, et -0,6 point à Lyon). Paradoxalement, c’est lorsque les axes routiers sont les plus utilisés que les Français voyagent le plus, seuls dans leur voiture. Lors des heures de pointe, en semaine, le taux d’auto-solisme atteint son maximum à 87,2 % ; une tendance à la hausse qui nécessite une l’instauration de mesures d’encouragement et d’incitation au covoiturage… Mais dans le secteur professionnel, c’est loin d’être gagné !
La voiture, récente de préférence, est le
moyen de déplacement préféré des Européens !
La voiture est le mode de transport routier le plus utilisé par les voyageurs dans l’Union Européenne. Et pour ce qui est du nombre de voitures pour 1 000 habitants, il existe de grandes différences entre les États membres. En 2017, il y avait plus de 600 voitures pour 1 000 habitants au Luxembourg, en Italie (625), en Finlande (617), à Malte (613) et à Chypre (609). En revanche, ce nombre était inférieur à 400 en Hongrie (355), en Lettonie (356), en Croatie (389) et en Bulgarie (393). En 2017, parmi les États membres, la proportion de voitures de moins de 2 ans était la plus élevée au Danemark (24 % de toutes les voitures), en Belgique (22 %) et en Suède (20 %). En revanche, 70 % ou plus des voitures en Lituanie (83 %), en Lettonie (77 %), en Pologne (74 %), en Estonie et en Hongrie (70 % chacun) avaient elles, plus de 10 ans.
– Quel type de transport terrestre (routier et ferroviaire) les citoyens de l’Union Européenne utilisent-ils pour se rendre d’un endroit à un autre ? En examinant le total des voyages (mesuré en kilomètres passager) en Europe en 2016, 83 % ont été effectués en voiture, 9 % en bus et 8 % en train. Et ces proportions sont restées assez stables au cours de la dernière décennie.
– En 2016, dans les États membres, la part des voitures dans les transports terrestres va de 69 % en Hongrie à 89 % au Portugal et 90 % en Lituanie. Les proportions pour les bus vont de 3 % aux Pays-Bas et 5 % au Royaume-Uni à 22 % en Hongrie, et pour les trains, de 1 % en Grèce et en Lituanie à 11 % aux Pays-Bas et 12 % en Autriche… La voiture, formidable outil de liberté demeure incontournable pour se mouvoir !
Seul dommage, c’est que l’on aille pas plus loin que les purs statistiques européennes… Au-delà des simple chiffres, on aurait aimé savoir pourquoi ces tendances lourdes européennes sont-elles de mise, car au vu des résultats, il y en a nécessairement et nous avons même notre petite idée sur le sujet !
– Source : l’Insee , données européennes et Vinci Autoroutes.